La cérémonie de clôture du Dialogue National Inclusif Souverain est prévue ce samedi 08 Octobre 2022 à N’Djamena. Mercredi, Gali Ngoté Gata, le président du présidium, a annoncé la fin du dialogue renvoyant les participants à samedi pour la cérémonie de clôture.
Une situation qui cache un malaise de plus en plus grandissant parmi les participants à ce forum censé refonder la nation tchadienne. Saleh Kebzabo, vice-président du Comité d’Organisation National du Dialogue Inclusif et également chef du parti Union Nationale pour le Développement et le Renouveau (UNDR ) avoue son insatisfaction à l’issue des travaux.Tchad /
Fin du DNIS : Saleh Kebzabo avoue son insatisfaction avant la cérémonie de clôture.
« J’avoue mon insatisfaction car avec tout ce défilé de gens qui parlent le présidium n’a fait que laisser parler tout le monde simplement. Moi je ne suis pas satisfait parce que je pense qu’il fallait instaurer le débat, il y a des questions qui sont importantes et il faut qu’on sente le débat sur des questions précises et qu’on laisse le temps aux participants même s’il faut diminuer le nombre, de dire ce qu’ils en pensent, de contribuer vraiment par leur pensée, leur conviction, leur vision, idéal sur des questions importantes.
Par exemple, on se contente de dire, il faut reformer l’armée, on va reformer l’armée comment ?. Il faut demander à la salle s’il y a des modèles de reformes de l’armée, s’ils ont une conviction quelconque. Il faut qu’ils fassent des propositions concrètes et c’est la même chose pour les éleveurs, agriculteurs. Il faut s’arrêter pour en parler et non pas jeter simplement des mots. » a déclaré Saleh Kebzabo,
Précisons qu’une cinquantaine de partis politiques et associations constatant que les conclusions des travaux ne reflétaient pas l’esprit des débats a écrit à Gali Ngoté Gata, indiquant ne pas se reconnaître dans les conclusions des travaux si le poste de vice-président, par exemple, ne figure pas dans le projet de constitution.